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De
la fondation à nos jours
Le Racing club de Lens est fondé en 1906 par des lycéens mais
les premiers statuts du club sont déposés le 18 octobre 1907.
Les premiers présidents, médiateurs indispensables entre les
jeunes joueurs et leurs parents, sont Messieurs Lotin et Douterlinghe et
la ligue d'Artois engage le RCL pour la saison 1907-1908 dans son championnat
unique. Cette première équipe est parée d'un maillot
rayé noir et vert...
Après des années d'interruption en raison de la Première
guerre, le Racing réapparaît en compétition d'Artois
en 1922 mais c'est en 1924 que le RCL, alors en bleu, passe aux couleurs
sang et or. Deux années plus tard, Lens remporte un premier titre
: le Championnat d'Artois. Le club opte pour le statut professionnel en
1934 et la direction des Mines met à sa disposition une enceinte
neuve, le stade Félix Bollaert, en hommage au président du
conseil d'administration des Mines.
La réalisation du stade, situé entre les fosses 1 et 9, sur un terrain longeant la ligne ferroviaire Paris-Dunkerque, est confiée à cent-quatre-vingt mineurs de la fosse 5, dont l'exploitation fut stoppée pour mévente du charbon.
Pour sa première année en Division 2, le Racing termine cinquième avant de remporter ce championnat dès 1937. Après avoir dominé le Football nordiste pendant la période d'occupation, et après un réaménagement des compétitions suite à la Seconde guerre mon-diale, les Lensois, bien que relégués en Division 2 en 1947, parviennent en finale de la Coupe de France mais s'inclinent devant 61473 spectateurs face au LOSC (2-3). Puis de 1949 à 1956, le RCL n'en finit plus de progresser témoin cette deuxième place du championnat à un point du cham-pion, Nice. Mais le bonheur sera éphémère...
Victime de la récession minière dans les années 1968-69, le club connaît une période difficile au point d'abandonner le professionnalisme.
Le Racing évoluera alors en Championnat de France Amateur la saison suivante mais rebondira rapidement au plus haut niveau grâce à l'action d'un maire passionné : André Delelis. Lens dispute une demi-finale de la Coupe de France en 1971-72 et les supporters retrouvent la direction de leur stade. Mieux, l'année suivante, les Sang et Or remportent leur championnat et retrouvent l'élite. Dès lors, un grand Lens allait naître et connaître plusieurs aventures européennes.
En
1975, le RCL dispute la finale de la Coupe de France face à Saint-Etienne.
Battus 2-0, Les Lensois accèdent néanmoins à la Coupe
des coupes grâce au doublé des Verts et leur premier adversaire
européen est Home Farm Dublin mais l'aventure s'arrêtera au
tour suivant face à La Haye.
Lors de la saison 1977-78, les Lensois réalisent une performance
qui marquera l'histoire du club. Lors du second tour de la coupe de l'UEFA,
après s'être inclinés 2-0 à Rome face à
la Lazio, Didier Six et ses partenaires humilient les Italiens au retour,
6-0 après prolongations. Eliminés ensuite par Magdebourg,
ils ne peuvent éviter la descente en D2 où ils ne feront qu'un
bref passage d'une saison. Trois ans après, Lens retrouve le niveau
européen. Cette fois, tous les clubs sont belges...
Lors de cette campagne 1983-84, les quarts de finale restent encore inaccessibles pour les Lensois, sortis par Anderlecht, vainqueur au retour après avoir réussi le nul à Bollaert (1-1). Le match aller reste gravé dans les mémoires avec ce fameux caillou jeté des tribunes sur la jambe de Munaron... qui laisse échapper le cuir dans ses filets.
En 1985, 46837 spectateurs assistent au match de Coupe de France. En 1986-87, les Lensois disputent un seul tour européen, battus par Dundee United. Malgré tout, le Racing fête aussitôt ses 80 ans à l'occasion de la venue de Nantes.
L'année 1988-89, marquée par l'arrivée d'un jeune et ambitieux président, Gervais Martel, est encore synonyme de relégation en D2. Le purgatoire dure deux saisons avant que le RCL ne retrouve l'élite. Victorieux de Valenciennes et Strasbourg, les Nordistes sont dominés par Toulouse, mais retrouve néanmoins la D1 grâce aux rétrogradations de Nice et Bordeaux.
En février 1992 , la venue de Marseille redonne des couleurs à toute une région et permet de porter le record de spectateurs à 48912.
Une
autre aventure en coupe UEFA débute au cours de la saison 1995-96.
Après Beggen et Odessa (17 buts en quatre matchs), Lens tombe sur
le Slavia Prague et s'incline devant un certain Vladimir Smicer...
Une fois de plus, Lens ne connaîtra pas le printemps européen
! La saison suivante n'offrira qu'un seul rendez-vous international à
Bollaert. Lens est sorti d'entrée par la Lazio de Rome... avant de
sombrer dans les profondeurs du classement.
Roger Lemerre, qui impose Daniel Leclercq comme adjoint, est appelé au chevet le 9 mars. Quelques semaines plus tard , Lens sauve sa tête...
L'année du Mondial en France, le Racing fait parler de lui au mois de mai. A Auxerre, au soir de l'ultime journée de D1, Lens, avec Leclercq aux commandes, devient champion de France grâce à un but de Lachor.
La nuit sera longue et belle à Bollaert. 30000 supporters
viennent fêter les héros. Nuit magique... Quelques jours avant,
les mêmes Lensois avaient perdu la finale de Coupe de France face
à Paris SG, déjà vainqueur en demi-finale de la Coupe
de la Ligue. Quelle année !
Douze mois plus tard, le RCL écrit une nouvelle page de son histoire
en participant à la Ligue des champions et en remportant la Coupe
de la Ligue aux dépens de Metz (but de Moreira). Le Stade de France
est rouge et jaune... et Bollaert, le lendemain, accueille encore une fois
ses héros.
L'Europe
sera au programme de l'année 2000 ! Mais l'exploit de cette année
99 restera la victoire à Wembley où aucune équipe française
ne s'était encore imposée. Malheureusement, ce retentissant
succès ne permit pas aux Lensois de se qualifier pour les quarts
de finale de la Ligue des Champions.
Après un mauvais début de Championnat (8 points sur 24) et malgré une qualification en Coupe de l'UEFA face à Tel Aviv, Daniel Leclercq se retire au profit de François Brisson. Eliminé en coupe de France par Besançon (National), puis en Coupe de la Ligue par Toulouse (D2), Lens brille de mille feux en UEFA.
HISTOIRE
DE COULEURS
Après plusieurs changements de tenue au cours de ses premières
années d'existence, c'est vers la fin de l'année 1923 que
le Racing Club de Lens adopta ses couleurs définitives. Un soir de
réunion de bureau, dirigeants et joueurs passant devant les ruines
de l'église Saint Leger, l'un d'eux fit remarquer que ces tas de
décombres étaient les derniers vestiges de l'occupation espagnole.
L'Espagne !... Ces couleurs, celles de l'arène, le rouge et le jaune
furent une lumière pour l'esprit du président de l'époque,
M. Moglia. Les maillots sang et or furent portés pour la première
fois en 1924, lors de l'ouverture du Stade Municipal.
Et pour la première fois de son histoire, le RCL, après avoir
sorti les Néerlandais de Vitesse Arnhem et les Allemands de Kaiserslautern
(4-1 à l'extérieur avec trois buts de Job), est présent
sur la scène internationale au printemps. Les Espagnols de l'Atletico
Madrid puis du Celta Vigo subissent la loi de Dacourt et autre Nouma.
Finalement, les Gunners d'Arsenal briseront les rêves de finale de la bande à Martel. Lens s'incline deux fois, 1-0 à Highburry et 2-1 à Bollaert. Malgré cet échec, l'élan des Sang et Or n'est pas coupé et Lens achève le championnat par trois victoires, les propulsant à la cinquième place du championnat, synonyme d'Intertoto.
Sur l'ensemble de la saison, Championnat-Coupe UEFA, l'équipe lensoise aura accueilli 887316 spectateurs. Ce qui fit dire à Gervais Martel : "On a tout connu cette saison, des moments difficiles et des moments forts ! Le Racing bouge, le Racing avance dans un climat de passion... C'est encourageant pour l'avenir. "
Encore un nouvel entraîneur au Racing pour entamer la saison 2000-2001 : Rolland Courbis. Malgré une rapide élimination en Intertoto face à Stuttgart, la mayonnaise semble prendre entre le sudiste et le groupe artésien. Le bon début de saison de l'équipe n'est malheureusement qu'un feu de paille, et à la fin de l'hiver, Rolland Courbis laisse les rênes d'un club luttant pour éviter la relégation, à Georges Tournay. Celui-ci parvient à maintenir le Racing en D1 au terme d'une saison qui ne restera pas dans les annales.
C'est Joël Muller qui reprend les commandes d'une équipe moribonde à l'orée de la saison 2001-2002. Une équipe transfigurée qui va survoler le championnat de France, prenant la place de leader durant vingt-huit journées avant un brutal atterrissage à Gerland, lors de l'ultime rencontre qui verra in extremis les Lyonnais coiffer les Sang et Or au poteau. Vice-champion de France, Lens est directement qualifié pour la Ligue des champions.
Comme on pouvait l'espérer, en 2002-2003, les joutes européennes font vibrer le public sang et or, notamment lors des victoires à Bollaert face au futur Champion d'Europe, le Milan AC, ainsi que contre la Corogne, et ce même si la qualification pour le second tour n'est pas au rendez-vous. En guise de "consolation", les Sang et Or participent aux Seizième de Finale de la Coupe de l'UEFA face à Porto. Un match qui tourne au cauchemar pour Guillaume Warmuz et ses équipiers. Quant au Championnat, il se conclut par une décevante huitième place. Le Racing retrouve toutefois la scène européenne, bénéficiant d'un heureux concours de circonstances.
LES
PRÉSIDENTS
1906 Hector VAN DEN WEGHE
1907 LOTIN
1908 Hector VAN DEN WEGHE
1912 Charles DOUTERLINGHE
1920 Marcel PIERRON
1923 Pierre MOGLIA
1930 RENOULT
1933 Jules VAN DEN WEGHE
1934 Louis BROSSARD
1957 Vital LERAT
1959 Albert HUS
1968 René HOUDART
1972 Jean BONDOUX
1976 Jean-Pierre DEFONTAINE
1979 Jean BONDOUX
1986 Jean HONVAULT
1988 Gervais MARTEL
LES
ENTRAINEURS
1934-35 DEVEEN
1935-36 Raymond FRANCOIS
1936-38 John GALBRAITH
1938-39 EISSENHOFFER
1939-40 John GALBRAITH
1940-42 Georges BEAUCOURT
1942-45 Tony MAREK
1947-50 Nicolas HIBST
1950-53 Louis DUPAL
1953-56 Tony MAREK
1956-59 Karel MICHLOWSKI
1959-62 Jules BIGOT
1962-69 Elie FRUCHART
1969-78 Arnold SOWINSKI
1978-79 Roger LEMERRE
1979-81 Arnold SOWINSKI
1981-82 Jean SERAFIN
1982-85 Gérard HOUILLER
1985-86 Joachim MARX
1986-88 Arnold SOWINSKI
1988-89 Jean PARISSEAU
1989-90 Philippe REDON
1990 Marcel HUSSON
1990-92 Arnaud DOS SANTOS
1992-96 Patrice BERGUES
1996-97 Slavo MUSLIN
1997 Roger LEMERRE
1997-99 Daniel LECLERCQ
1999-00 François BRISSON
2000-01 Rolland. COURBIS
2001 Georges TOURNAY
2001 Joël MULLER
Image du jour:
Et oui! Samedi, le premier match du Racing Club de Lens dans son stade,
on est tous derrière vous.